Un projet qui n'est pas certain d'aboutir:
Trois architectes, trois projets. Rejetés en bloc en juillet 2006 par le Département car non conformes au cahier des charges.
Du jamais vu. C'est la principale explication du retard pris par le dossier de reconstruction du collège Alain, porté en 2004 par un groupe de travail, constitué autour du conseiller général David Lamiray. Aujourd'hui, élu maire de Maromme, il tire le bénéfice de son obstination à avoir voulu mener ce projet à son terme. C'est en bonne voie.
En effet, le conseil général vient de retenir la « copie » du cabinet Japac Architecture, chargé donc de donner un nouveau départ, à cet établissement, ouvert en 1964, mais jamais réhabilité depuis. Le collège scolarise aujourd'hui 640 élèves.
Cours et chantier:
Au final (rentrée de septembre 2013, dans le meilleur des cas), avec des effectifs stables, selon la direction du collège, l'ambitieux projet (voir ci-dessous) va permettre aux élèves et à leurs professeurs, l'accès à un établissement moderne, fonctionnel, spacieux, construit selon les règles de haute qualité environnementale. Le chantier ne perturbera pas le fonctionnement du collège. Les cours se dérouleront normalement. Les classes seront réaménagées dans des locaux provisoires, installés le temps des travaux.
Reconstruit, le collège Alain va transformer l'image du quartier : « Avec ses façades recouvertes de terre cuite, ses toitures végétalisées, c'est en effet un nouvel équipement structurant de la ville », se félicite David Lamiray. La commune participera à sa manière au fonctionnement du futur établissement, puisque la chaufferie à bois qu'elle projette de construire côte de la Valette, en plus d'alimenter près de 4 000 logements et les bâtiments communaux, chauffera également le collège Alain.